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Nouvelles mobilités | Idealys

Rédigé par Morane | 6/28/22 12:13 PM

Prioriser le changement, oui, mais pourquoi ?

Les déplacements urbains évoluent en même temps que notre société et changent de plus en plus rapidement pour s’adapter aux habitudes de chacun qui sont en perpétuelle évolution. Selon l’ONU, d’ici 2050, plus des 2/3 des humains vivront en ville. De quoi placer la mobilité comme l’une des préoccupations majeures du monde de demain.

Face à l’augmentation impressionnante du nombre de nouveaux citadins chaque année dans les grandes villes françaises, il devient primordial pour les municipalités et métropoles de proposer de nouvelles solutions de déplacement pour faire face à la hausse du nombre de voitures sur les routes urbaines. Selon l’institut d’études Statista, le pourcentage de population urbaine en France est passé de 77,13 % en 2005 à 80,87 % en 2020. L’augmentation ne cesse de croître et n’est d’ailleurs pas prête de baisser.

Il devient compliqué de circuler en voiture dans les villes, puisqu’il y a énormément d’embouteillages quotidiens. Il est tout aussi difficile de trouver des places pour se garer, et il n’est pas rare de chercher pendant plusieurs dizaines de minutes une place de stationnement. Il faut donc essayer de désengorger les villes et trouver de nouvelles solutions comme la mutualisation des parkings par exemple. Rouler en voiture aujourd’hui devient un casse-tête pour les automobilistes, même si ce mode de transport reste largement le plus utilisé avec 72 % de conducteurs selon le Baromètre « Les Français et la micro-mobilité » datant de 2020. La moto est bien souvent le 2e moyen de transport motorisé le plus utilisé, réduisant considérablement les temps à l’arrêt.

Mais beaucoup tendent à se détourner de ces moyens de transport « classiques », parce qu’ils ne correspondent plus assez à leurs attentes écoresponsables, qui prennent de plus en plus d’importance dans notre société. Les enjeux ne sont donc plus les mêmes qu’auparavant. D’après L’Observatoire des mobilités émergentes, 65% des Français avouent avoir changé leur façon de se déplacer pour agir en faveur de l’environnement, surtout depuis la pandémie de Covid-19, qui a drastiquement changé leur quotidien. Il faut proposer des modes de transport moins gourmands en énergies fossiles, plus vertueux et plus durables, capables de s’intégrer harmonieusement dans les villes. On parle alors de « mobilité verte » : c’est une mobilité qui prend soin du climat. Le secteur du transport en France est en effet le second secteur qui consomme le plus d’énergie ! D’où l’importance d’agir !

D’habitude, les moteurs utilisés pour rouler en ville sont très polluants et émettent énormément de gaz à effet de serre, pire ennemi de nos métropoles et de notre planète, à l’origine du réchauffement climatique. C’est pour cela que de plus en plus de constructeurs proposent des moteurs qui fabriquent moins de CO2 ou des moteurs électriques, qui laissent l’environnement le plus propre possible, car il faut savoir que la mobilité représente 27% de l’empreinte carbone moyenne d’un Français !

Cet engagement écologique a cependant un coût (supérieur aux moteurs classiques), comme le montre l’étude menée par Sixt-Ifop début 2022. Les Français craignent pour leur pouvoir d’achat : 60 % d’entre eux estiment que le coût d’usage d’une voiture individuelle est un frein important à l’utilisation d’un véhicule. D’ailleurs, ils sont 68 % à penser qu’une voiture électrique est encore trop onéreuse aujourd’hui pour passer à l’acte d’achat. L’aspect financier est d’ailleurs un autre point important à souligner : l’engagement écologique n’est pas la seule motivation des citadins. Une majorité d’entre eux préfère utiliser les transports en commun car le prix de l’essence a fortement augmenté, et il devient important de faire attention aux dépenses mensuelles.

Au-delà des habitants eux-mêmes, les métropoles se voient également, petit à petit, contraintes à transformer leurs villes vers des modèles plus écoresponsables, ce qui fait que les paysages urbains se transforment : il y a de plus en plus de pistes cyclables, laissant moins de place aux voitures. C’est pour cela que plusieurs métropoles françaises ont instauré une ZFE (Zone à Faibles Emissions) dans certains quartiers, ce qui bloque ou limite l’accès aux véhicules les plus polluants, et ce sont tous les véhicules motorisés qui sont concernés. Une urgence environnementale comprise et adaptée par les métropoles pour lutter contre les pollutions atmosphériques.

Trouver le juste équilibre entre praticité et efficacité énergétique des transports devient l’un des principaux enjeux de nos villes ! Proposer de nouvelles mobilités est aujourd’hui un vrai atout pour attirer des habitants mais aussi pour augmenter la qualité de vie de chacun : plus de possibilités de déplacement, moins de bouchons, moins de stress et donc un bien-être global amélioré ! C’est un enjeu à la fois économique, environnemental et sociétal.

Un changement est donc nécessaire pour réduire le nombre de véhicules en circulation qui encombrent les villes, mais aussi pour répondre aux attentes environnementales des métropoles et politiques qui veulent évoluer et devenir éco-responsables.

 

Une nouvelle façon de se déplacer : une révolution des transports

Il y a plusieurs manières de se déplacer en ville : on retrouve les déplacements individuels ou collectifs. Beaucoup de personnes se déplacent individuellement aujourd’hui. Il y a en effet de plus en plus de moyens mis à disposition pour cela.

D’abord, il y a une multitude de nouvelles options individuelles qui sont apparues et qui s’imposent comme modes de déplacement urbains : on appelle ça les EDP (Engins de Déplacements Personnels), à savoir surtout les vélos et les trottinettes, mais aussi les gyropodes et les hoverboards, beaucoup plus pratiques pour les petites distances et surtout indéniablement efficaces contre les bouchons grandissants. Ils sont cependant réservés à des itinéraires courts de quelques kilomètres seulement.

 

 

La recherche technologique avance si vite que les vélos et trottinettes ne cessent de s’améliorer, et on retrouve sur le marché énormément d’EDP électriques, rendant les déplacements plus rapides et moins contraignants. D’ailleurs, d’après la FPMM (Fédération des Professionnels Micro-Mobilité), plus de 900 000 trottinettes électriques ont été vendues en 2021, soit une hausse des ventes de 42 % en deux an, et les vélos électriques connaissent, eux, une hausse de 29 % en 2020, d’après Les Echos. Plus globalement, le marché de la micro-mobilité est en croissance de 38 % sur le territoire français depuis 2020.

Attention cependant : ces nouvelles mobilités vertes, plus écoresponsables, ont aussi leur part d’ombre. Il y a eu en effet un gros questionnement au niveau juridique afin d’encadrer leur utilisation : Faut-il les considérer comme des vélos ? Quelles sont les limitations de vitesse à appliquer ? Quel matériel utiliser pour rouler en sécurité ? Certains ne savent pas aujourd’hui comment répondre à cela, le cadre légal restant encore trop vague. Sans oublier le désordre global qu’il y a désormais sur les trottoirs ou pistes cyclables : trop d’utilisateurs ne respectent pas le code de la route, rendant les déplacements sur la route dangereux à la fois pour eux, mais aussi pour les autres conducteurs ou piétons. Il faut pouvoir utiliser ces nouveaux moyens de transport de façon sage et réfléchie.

De nombreuses métropoles décident de suivre cette logique et offrent des aides aux habitants : dans la région Montpelliéraine, ces dernières s’élèvent jusqu’à 1 150 € pour l’achat d’un vélo électrique jusqu’à fin juin 2022.

Enfin, avec le développement massif des technologies, les travailleurs sont de plus en plus sédentaires au travail. On retrouve davantage de postes avec des employés assis derrière un écran d’ordinateur, ce qui diminue considérablement le temps passé dehors ou à faire une activité physique. Moins de mouvements, moins de déplacements : c’est aussi pour cela que beaucoup décident d’aller au travail de façon plus sportive, afin de compenser le manque d’activité physique récurrent. C’est aussi la raison pour laquelle certains, au-delà du vélo ou de la trottinette, se déplacent à pied, afin de pratiquer du sport. Ce mode de déplacement reste très utilisé, se positionnant 2e en France, puisque cela touche près de 54 % des français, mais il reste pratiqué uniquement sur de très courtes distances (selon le Baromètre « Les Français et la micro-mobilité »).

Regardons maintenant les transports en commun. Même si la Covid a eu pour effet de séparer physiquement les gens avec plusieurs barrières (distanciations sociales, port du masque…), elle n’a pas pour autant empêché les voyageurs d’emprunter les transports publics et ils sont de plus en plus envisagés comme solution pour les déplacements quotidiens de beaucoup de Français urbains. On connaît tous le tramway, le bus, le métro et le train pour les trajets les plus longs : ils se modernisent, deviennent écoresponsables et tendent à utiliser des moteurs plus verts voire totalement électriques. Ces nouveaux modes de transport électriques s’inscrivent dans une démarche de développement durable et jouent un rôle dans la transition énergétique des villes françaises. Ils étaient empruntés par 24 % des Français en 2020, arrivant à la 3e position des moyens de transports les plus utilisés. De plus en plus de citadins choisissent les transports en commun aussi pour le côté financier, à cause de la baisse du pouvoir d’achat, à la suite de la crise financière de ces dernières années, et c’est d’autant plus vrai depuis la hausse du prix des carburants de ces derniers mois. C’est une bonne façon de lutter contre l’inflation des prix.

De plus, pour inciter les citadins à agir mieux, les métropoles essaient de mettre en place la gratuité des transports en commun ! Clermont-Ferrand teste cette mesure uniquement le week-end depuis décembre 2021, et les résultats sont prometteurs. D’autres villes comme Montpellier proposent la gratuité des transports au quotidien, pour une certaine catégorie de personnes pour le moment, mais visent à étendre ce service à plus de voyageurs. Un excellent argument pour limiter les déplacements individuels trop polluants en ville ! Les nouvelles mobilités sont plus que jamais en marche.

Au croisement de ces deux modes de déplacement (individuels ou collectifs), on retrouve enfin le covoiturage. Entre transport individuel, qui fait appel à une voiture personnelle et transport en commun, puisque le véhicule est partagé entre plusieurs utilisateurs, il semble être aujourd’hui une solution pertinente pour répondre à la fois aux besoins des voyageurs et aussi aux attentes des métropoles qui se tournent vers l’éco-responsabilité.

 

Une offre de services très diversifiée dans l’esprit « Smart Mobility »

Au-delà des transports publics ou des moyens de déplacement personnels, de nombreux services ont fait leur apparition pour diversifier l’offre sur le marché. Et on parle alors de « Mobility as a service », puisque tous les services dont nous allons parler proposent des services en ligne, simples à utiliser via une application, ce qui encourage les utilisateurs à se tourner vers ces nouvelles mobilités.

On retrouve ainsi des vélos ou des trottinettes en libre-service, directement à côté de stations de bus ou de tramways pour faciliter les correspondances. C’est d’ailleurs pour cela que l’on parle d’approche multimodale des déplacements car il est désormais tout à fait normal d’utiliser plusieurs moyens de transport pour faire un seul et même trajet : marche à pied, tramway et vélo par exemple.

 

 

C’est dans cette idée que beaucoup de services se sont développés, que ce soit pour une utilisation individuelle ou collective : des VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) ou des plateformes de covoiturage par exemple. On peut ainsi se déplacer en voiture en faisant de belles économies sur chaque trajet, sans avoir les contraintes liées à la conduite. Pour information, en France en 2020, on comptait 47 500 chauffeurs de VTC contre 13 500 en 2015, soit une hausse fracassante de + 251 % selon Le Monde. On voit bien l’intérêt grandissant des utilisateurs pour ces nouvelles alternatives.

On retrouve également des plateformes d’autopartage et de location de véhicules, là encore dans les grandes villes. Quand un conducteur n’utilise pas son véhicule, il peut facilement le mettre en location et gagner de l’argent. La voiture peut ainsi se louer à la minute, à l’heure, au jour… tout est possible et adaptable aux besoins de chacun et tout le monde y trouve son compte, la planète y compris ! Un véhicule en autopartage, lui, remplace plusieurs voitures et diminue ainsi les pollutions atmosphériques, et libère par conséquent plus de places de stationnement.

C’est dans cette logique que s’inscrit la Smart Mobility, ou mobilité intelligente, puisque pour proposer autant de services, il a fallu retravailler les plateformes utilisées, qui sont désormais beaucoup plus connectées et complètes. C’est ce que propose d’ailleurs la plateforme de services Idealys Smart Services.

 

L’application Idealys au service des nouvelles mobilités

La plateforme Idealys Smart Services entre dans cette logique de nouvelles mobilités et propose des fonctionnalités entièrement dédiées à ce sujet : « Ma Mobilité » et « Mon Stationnement ».

« Ma Mobilité » vous permet de suivre toutes les informations sur les transports en commun de votre ville à savoir : quels sont les horaires, quels sont les meilleurs itinéraires à emprunter pour votre trajet quotidien, quels sont les éventuels incidents sur les voies, quel est le trafic en temps réel, que ce soit pour les tramways, les bus ou les métros. Le service va même plus loin en vous permettant de voir en temps réel le nombre de places encore disponibles dans les différents parkings de votre ville : vous savez désormais à l’avance où aller pour vous garer et gagner du temps. Enfin, vous pouvez consulter le nombre de vélos en libre-service disponibles ainsi que le nombre de places qu’il reste pour garer le vôtre. Tout est fait pour vous simplifier la vie !

Alors que « Mon Stationnement » vous propose de louer votre place de parking à une autre personne quand vous ne l’utilisez pas, et vous permettra bientôt de louer votre voiture personnelle sur une durée prédéfinie. Cela représente ainsi un revenu supplémentaire. Vous pouvez également profiter d’un service de gestion de borne de recharge électrique pour votre véhicule.

 

Si vous désirez en savoir plus sur nos services :