Une ville plus écologique et plus durable

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Les enjeux environnementaux font partie des priorités pour nos sociétés. Selon l’ONU, près de 68% de la population mondiale vivra en zone urbaine à l’horizon 2050. Penser aujourd’hui la ville du futur revient à s’interroger sur les solutions offertes pour réduire notre empreinte écologique à une échelle locale et globale. Si la question du changement climatique est centrale, le développement durable de nos zones urbaines intégrera d’autres facteurs. Quatre chantiers majeurs doivent être abordés pour réduire l’empreinte environnementale de nos villes.

 

1. Une réduction des consommations d’énergie

Derrière la question du changement climatique se profile la problématique de la production et de la consommation d’énergie. Les villes concentrent les activités autour de secteurs parmi les plus énergivores, comme le logement ou les transports.

Les propriétaires privés, les administrations, les collectivités et les bailleurs sociaux s’engagent déjà dans des programmes de construction à l’empreinte environnementale réduite, ou entreprennent des travaux de rénovation énergétique globaux. La réglementation thermique en vigueur et les aides publiques permettent déjà une réduction des consommations. Pour promouvoir cette tendance et jouer un rôle majeur pour notre avenir commun, les villes doivent dès aujourd’hui devenir parties prenantes de cette prise de conscience, et initier les aménagements du territoire favorables au développement d’une architecture durable, plus économe en énergie et plus respectueuse de l’environnement.

Selon le Ministère de la Transition Écologique , les transports contribuent en 2019 en France à près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Les villes, concernées par un trafic automobile intense, se positionnent en première ligne dans les économies d’énergies liées à ce secteur d’activité. Les transports du futur ne seront plus focalisés sur les voitures individuelles, mais feront la part belle aux différentes solutions de mobilité dans une approche multimodale. Dans les années et les décennies à venir, les trajets seront de plus en plus multimodaux. Un déplacement associera avec fluidité la voiture individuelle, les transports en commun (train, tramway, bus…) et la mobilité douce (vélo, trottinette, marche…). Les villes devront déployer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins en stationnement, en privilégiant une meilleure allocation des ressources disponibles. Les parkings relais, à l’entrée des agglomérations, ou les parkings partagés deviendront incontournables à l’avenir. La smart mobility, ou mobilité intelligente, est déjà en route grâce à des acteurs engagés comme Idealys, pionnier dans les solutions en smart parking.

La réduction de la consommation repose aussi sur une optimisation de l’acheminement de l’énergie, et un suivi en temps réel des anomalies éventuelles et un ajustement en fonction des usages. Pour devenir plus écologiques, les villes misent aujourd’hui sur les smart grids. Ces réseaux d’énergie intelligents, intégrant des technologies d’information et de communication, deviendront la norme à l’avenir.

Le pilotage énergétique constitue un levier précieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Déployées au niveau d’une ville, d’un bâtiment industriel, administratif ou tertiaire, ou d’un logement, les solutions de pilotage énergétique permettent d’ajuster avec une agilité inégalée les consommations aux besoins réels des usagers.

Notre plateforme servicielle Idealys Smart Services propose des solutions concrètes pour réduire les consommations d’énergie liées au logement, avec Mon Énergie et Ma Domotique, et au transport avec Ma Mobilité, Ma Borne et Mon Stationnement, et l’ensemble des fonctionnalités SmartParking.

 

2. Une optimisation des ressources en eau

Les répercussions du changement climatique sur les ressources en eau se font déjà sentir. Les épisodes pluvieux sont moins fréquents et plus intenses, ce qui entraîne une situation peu propice au rechargement des nappes phréatiques ou à l’augmentation durable du débit des fleuves et des rivières. Le stress hydrique concerne un nombre croissant de villes, tout particulièrement en été, et la préservation de la ressource devient stratégique. Les économies d’eau dans les zones urbaines relèvent à la fois d’un enjeu environnemental, économique et social, et reposent sur plusieurs leviers.

Les réseaux de distribution associent IoT et intelligence artificielle pour gagner en agilité et en performance. La détection des dysfonctionnements s’avère fondamentale pour réduire les pertes inutiles. Un rapport de l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement datant de 2020 met en effet en évidence la perte de 20 % de l’eau acheminée provoquée par des fuites.

La diminution de la consommation d’eau repose aussi sur une réflexion autour des espaces verts. Une ville écologique favorise des essences locales, adaptées au climat actuel ou projeté, et peu gourmandes en eau. Les grandes pelouses, par exemple, ne sont plus pertinentes dans des régions arides comme le sud-est de la France. L’irrigation des espaces verts s’appuie sur des approches plus ciblées, avec le recours au paillage ou à l’arrosage au goutte-à-goutte.

Les économies d’eau reposent aussi sur un engagement de tous les usagers d’une zone urbaine, à tous les niveaux. Habitantes et habitants, collectivités territoriales, entreprises et services publics ont tous un rôle à jouer. Chaque geste compte, de l’installation d’un mousseur d’eau au remplacement d’un joint défectueux.

Le traitement des eaux usées constitue aussi un sujet central pour imaginer les villes du futur, plus écologiques et respectueuses de l’environnement. Les méthodes d’assainissement et d’épuration retenues par les collectivités territoriales doivent réduire le rejet de polluants chimiques ou bactériologiques dans le milieu naturel, tout en offrant un processus au coût environnemental le plus bas possible.

La collecte des eaux pluviales participe aussi de cette démarche : les épisodes orageux violents provoquent un ruissellement conséquent, qui emporte les déchets et les polluants vers les rivières ou la mer. Les villes devront de plus en plus dimensionner les réseaux d’adduction des eaux de pluie aux épisodes pluvieux extrêmes. Le stockage de l’excédent de pluie peut aussi réduire la pression sur la ressource en période de sécheresse.

 

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3. Une meilleure gestion des déchets

La question de la gestion des déchets fait partie des préoccupations majeures de nos métropoles. Une ville écologique ne peut pas faire l’impasse sur cette problématique. Selon l’Ademe, les ordures ménagères représentaient en 2018 un poids de 580 kg par habitant(e) et par an . De nombreux leviers sont heureusement à la disposition de nos villes afin de relever le défi de la collecte et du traitement des déchets.

La collecte en point d'apport volontaire et en déchetterie permet un tri sélectif de qualité. Le maillage fin du territoire est alors essentiel, pour inciter les habitantes et habitants à y recourir, et pour limiter les coûts écologiques induits comme le déplacement jusqu’au point de tri. La technologie peut aussi réduire l’empreinte écologique de la gestion des déchets, avec par exemple une mesure en temps du remplissage des zones de collecte afin d’optimiser la logistique.

Une ville plus écologique doit aussi promouvoir de nouvelles initiatives autour du recyclage et du surcyclage. Le recyclage permet de réduire la masse de déchets qui finissent dans une décharge et limite le recours à des matières premières de plus en plus rares et dont l’extraction représente un coût écologique majeur. L’ouverture de recycleries augmente quant à elle la durée de vie des objets du quotidien, réduit la masse de déchets, et soulage in fine la pression sur les écosystèmes. Ces problématiques sont aussi abordées au sein des unités d’habitation. Idealys, initiateur d’une nouvelle démarche de Responsabilité Sociétale de l’Habitat (RSH), apporte des solutions concrètes en matière de sensibilisation et nouveaux usages prenant en compte l'environnement. De plus, notre fonctionnalité Ma Communauté facilite les dons et les prêts entre usagers et occupants d’une même résidence.

La fiscalité peut aussi renforcer les efforts individuels, avec la mise en place d’une taxe de collecte liée à la fréquence ou au poids des déchets produits. Les poubelles deviennent connectées, équipées d’une puce d’identification, pour un suivi en temps réel.

 

4. Une préservation de la biodiversité

Alors que des tensions inédites s’exercent sur les écosystèmes, les villes ont un rôle croissant à jouer pour la préservation de la biodiversité.

Les parcs et les jardins sont souvent présentés comme les poumons verts des zones urbaines. Ils doivent aussi devenir des zones d’accueil pour la faune et la flore. Pour une empreinte écologique plus vertueuse, la ville de demain devra aménager des espaces verts pensés pour accueillir dans les meilleures conditions des insectes, oiseaux, reptiles et mammifères. De nouvelles méthodes de gestion seront certainement généralisées, comme le fauchage tardif ou le maintien de zones non fauchées, qui apportent des refuges pour de nombreux animaux. Une ville écologique doit aussi mener un débat sur l’utilisation d’engrais naturels, et de produits phytosanitaires plus sélectifs et moins agressifs.

L’agriculture urbaine peut aussi devenir un levier au service de la biodiversité, dans des villes plus écologiques. Des friches, des toits d’entrepôts ou de bâtiments peuvent accueillir des potagers, qui attirent à leur tour des auxiliaires naturels précieux. L’installation de ruchers contribue à la pollinisation des fleurs et des plantes, et permet l’épanouissement d’une flore et d’une faune variées.

Limiter l’artificialisation des sols permet aussi de préserver la biodiversité, en optimisant l’espace disponible. Avec Mon Stationnement, Idealys favorise par exemple la location de places de parking entre particuliers grâce à une application dédiée. En réduisant la demande de nouvelles aires de stationnement, nous contribuons à réduire la pression foncière autour de la construction de parkings. Les espaces ainsi “libérés” peuvent accueillir des projets autour de la biodiversité.

 

Une ville écologique, intelligente, résiliente et connectée

La question environnementale se situe au cœur des enjeux de la smart city. Agile et connectée, s’appuyant sur les objets connectés (IoT) et des algorithmes renforcés par le deep learning, la ville intelligente apporte des solutions concrètes à de nombreux enjeux écologiques.

Placer l’environnement au centre des préoccupations favorise aussi la mise en place d’actions concrètes, au service de l’habitat, de la mobilité, des prestations et des usages. Réduire l’impact environnemental lié au transport se traduit par exemple par la promotion des transports en commun et des mobilités douces, tandis qu’une meilleure gestion de la ressource en eau contribue à créer une ville résiliente, mieux armée pour gérer le stress hydrique.

Idealys accompagne les acteurs de la smart city avec des solutions en smart parking, smart mobility et smart building, et contribue à créer des villes engagées pour un développement durable. Promoteurs immobiliers, aménageurs publics, gestionnaires d’ensembles immobiliers, faisons un point sur vos besoins et déployons ensemble des solutions applicatives au service d’une ville plus écologique !

 

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